Délice de tomates diverses et faînes

Madame ,Monsieur et toi gentille demoiselle

En ce lundi 7 Novembre de l'an de grâce 2016 avec des myriades de flocons qui volettent sur les toits poussières célestes ( pour dissoudre ma soude) pour un prochain soap.





Ambre pas d'égarements.

Après une longue abstinence d’écriture , je reviens poser mes ailes et mes créations uniques  auprès de vous ..

Ce clavier me parait bien  étrange , être assise me semble si peu familier ..Ambre tu te rouilles...

 Je vous partage une recette époustouflante et innovante  , mon invention à moi seule  .

Dans notre jardin poussaient :

Courgettes, poivrons, poireaux, carottes, artichauts, mérévilles , framboises, fraises , pommes de terre , aubergines, potirons courges , oignons rouges, melons , salades  et douces amies

Les tomates :

Andizanskie
Belle maurinoise verte
Bétalux
Brown flesh
Petit moineau
Rose de berne
Schuntuski velikan ma préférée
Snowberry
Summer cider apricot
Yellow pearshaped j'adoooooooore
ainsi que deux tomates vertes

Bon , oui, ici elles ne mûrissent que fin septembre ,tu le crois, tu ne le crois pas c'est véridique , leurs peaux sont plutôt épaisses sûrement à cause du climat , même moi j'ai du mal à m'y faire des tomates en octobre , du jamais vu hein ???

C'est pourquoi dans la foulée nous sommes partis ramasser 80 grammes de faines , fruits du hêtre.


"Hêtre » vient du francique hester qui signifie « jeune arbre ». En ancien français, il portait le nom de « fou ». Dérivé du grec, le nom latin de l'espèce, fagus, veut dire « manger » par allusion à son fruit-noix qui est comestible. On lui a attribué d'autres noms vernaculaires - foyau, foyard, fagette, faillette - tous plus ou moins dérivés de « fou » et de « fagine », terme qui désigne le fruit et qui a éventuellement donné « faîne », littéralement « gland de hêtre ». passeport santé


Ce sont les faînes qui présentent le plus grand intérêt culinaire. D'abord parce qu'elles renferment une huile comestible qui, contrairement aux autres huiles, a la particularité de se conserver longtemps, voire de se bonifier avec le temps."











"Ensuite parce qu'elles sont excellentes telles qu'elles. Chez nous ainsi que chez nos cousins du sud, elles ont fait l'objet d'un certain commerce. Il fut un temps, paraît-il, où on les trouvait dans la majorité des épiceries de campagne. Pour les cueillir, on attendait qu'elles commencent à tomber, puis on étendait au sol des toiles ou des couvertures, histoire de s'éviter les 40, voire les 60 mètres d'escalade qu'il aurait fallu se taper pour les ramasser directement sur l'arbre. Bien sûr, cela voulait dire qu'une partie de la récolte irait aux écureuils, mais on pouvait toujours se consoler en se disant que, un jour ou l'autre, si la faim tiraillait trop et que la perdrix venait à manquer, l'écureuil se retrouverait à griller sur la broche ou à rôtir dans les braises..."


"Dans toute l'aire qu'occupe l'arbre (l'est du Canada et des États-Unis), les Amérindiens consommaient les faînes, crues ou cuites, ou les écrasaient pour les ajouter à la pâte à pain ou aux gâteaux. Durant l'hiver, ils n'hésitaient pas le moins du monde à piller les caches de la souris sylvestre - Peromyscus maniculatus, de son petit nom. Il faut dire que ce minuscule rongeur a les yeux pas mal plus grands que la panse, car il lui arrive de faire des réserves astronomiques. On a vu, dans un seul endroit, de huit à dix litres de ces petites noix empilées en tas plus ou moins pyramidaux. Les Amérindiens n'avaient pas besoin d'un sens exceptionnel de la traque pour repérer une cache, Peromyscus ayant eu la courtoisie de leur indiquer le chemin en laissant traîner sur la neige les écales des faînes tout juste grignotées."


Je vous citerai l'excellente confiture de lait aux faînes des bois de Chantal de Rosamel


"À noter qu'il ne faut pas abuser des faînes, car elles renferment une substance irritante qui, à hautes doses, peut causer des malaises gastro-intestinaux."


L'huile, par contre, en serait entièrement dépourvue.pour un savon d'exception !!

Une huile dites les filles qui jamais ne rancit , elle est en cours de production .


Ne mélangeons point les bulles et le sucre quoique que ..


Donc ne pas abuser de cette petite châtaigne pyramidale ..


De toutes les tomates citées soit 950 grammes , toutes pelées , toutes réduites à de minuscules cubes aussi petits que ceux de la cuisine asiatique eh oui Madame jolie , mises au chaudron avec 750 grs de sucre cristallisé .

Deux longues heures de travaux forcés.


Toute la nuit , ma jeune demoiselle , elles ont macéré et au petit matin , j'ai ajouté une gousse de vanille fendue en deux et légèrement grattouillée de chez mon amie Aimerella où tu peux commander sur son site Monsieur , à partir de mars avril .

Tout doucement le bouillon a pris le chemin de la confiture .

Mon fils a cru se délecter d'un confit de fraises sauvages ;) pour la petite anecdote

Oups elle va très vite ...J'ai jeté mes faines épluchées et grillées légèrement hop trois minutes et mes tomates en pots stérilisés .

Pour preuve il faut demander à" Antinéa et ses Secrets"ce qu'elle en pense .

Ou vers la Tunisie à Sonya

Et prochainement vers Marie Neige , je suis très en retard à force de rester de l'autre côté du miroir

J'ai eu plaisir à vous offrir une petite balade au firmament automnal pour plus de plaisir .

Je reviendrai avec ma confiture de citre sur 7 jours dur dur et les fruits confits que l'on fait avec , ah cette douceur, une merveille en bocaux ,

Hé hé je viens du Sud n'oubliez pas

Je n'ai connu que ce délice sur mes papilles dans le mois de décembre car on la prépare avec de l'orange amère , bref près de 40 bocaux hihihihi


Bien le bonsoir Madame, Monsieur , gente Demoiselle .

Commentaires

  1. Coucou Ambre
    merci pour cette idée excellente, j'y songerai...
    Chez moi aussi les tomates mûrissent tard, et le printemps si pluvieux leur a fait du mal. J'en ai eu un peu quand même :)
    Et la confiture de citre, j'ai hâte de voir ta recette, j'en ai fait une avec du citron (voir sur le blog) malheureusement pas du jardin, les miennes (tes graines en fait) n'ont pas saigné fructifier, trop frais peut-être...
    Tellement confite que je n'en ai eu que 4 pots avec 2,5 kg ;-) mais il m'en reste une moitié à préparer... pourrai-je tenir jusqu'à ce que tu publie ta recette ?
    A bientôt,
    bonne semaine

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